Articles

Mission de « jésuite », flic de la vertu : interdire l’accès au paradis !

  A 12 ans, j’étais un enfant sage qui se préparait à « sauver les âmes des sauvages ». A 18 ans je suis devenu jésuite à la suite de mon grand oncle … je rayonnais gonflé de suffisance !   J’étais la fierté de ma mère ! Au centre de la famille! comme il se doit pour un « jésuite » !   A l’âge de 22 ans, à Madagascar, « missionnaire » au nom de l’église secte catholique, je suis devenu un flic de la vertu.   Paradoxalement ce fut le début de ma libération : Madagascar me convertira à la vie.   Je me suis plongé dans la vraie vie :   - je me suis engagé à l’hôpital où   j’allais tous les jours : des personnes, 5 ou 6, sont mortes dans mes bras… -   j’allais régulièrement visiter les lépreux dans une léproserie sur la falaise qui dominait le collège où j’enseignais (français, histoire de Louis 14 à Napoléon !   et géo, latin ! )   j’ ai passé 8 jours, immergé avec les lépreux, pour une retraite. - je discutais beaucoup avec les jeunes du lycée … pour qu’ils s

la paradis profané: quel pied !

     A 12 ans, j’étais un enfant sage qui se préparait à « sauver les âmes des sauvages ». A l’Ecole missionnaire dans la banlieue   de Reims, où j’ai suivi brillamment toutes mes études secondaires, nous nous préparions à partir en Afrique ou chez les Hurons du Canada ou en Inde ou ….   Pourtant lors de mes vacances, j’aimais me promener, en short dans la montagne, je sillonnais les bois escarpés des Vosges, à la sortie de ma maison à Soultz. et là j’ai rencontré le loup sous la forme   d’un bucheron. En passant devant lui, en alsacien, il me dit : « tu es bien équipé. » Je ne comprenais pas… et je lui demande ce qu’il veut me dire. Il précise toujours en alsacien : du asch a shena spatlzla. traduction: tu as un bel oiseau. et il ajoute : est-ce que je peux le voir ? Alors brisant la soit disant pureté enfantine, j’ouvre mon short et je sors mon sexe. Il le prend dans sa main et commence à le caresser et le secouer. Je laisse faire car cela est très agréable. Mon sexe effecti

le paradis interdit

Le paradis interdit : j’étais « sage » ! Maman et l’église catholique condamnaient le plaisir. J’ai été bien formaté. Tous les matins, été comme hiver, à partir de mes 8/9 ans, à 5h45 du matin, papa me réveillait. Je sautais dans ma culotte courte, maillot de corps, chemise, pull over et je courais à l’église pour servir, (en latin!) la première messe du matin. A l’époque en 1950, à Soultz nous avions un curé et 2 vicaires et donc 3 messes matinales. Après la messe, je rentrais et papa m’avait préparé un chocolat chaud ( ovomaltine ) avec un bout de pain et beurre. Ma sainteté ne s’arrêtait pas là... Une ou deux fois par semaine, l’abbé Jacob venait me chercher à l’école pour servir lors d’un enterrement : re-messe + cortège dans la ville de Soultz, croix et encensoir devant le corbillard tiré à cheval, jusqu’au cimetière avec prière devant la tombe. Retour au pas de course pou

Prologue

Hédoniste, ma quête a toujours été le plaisir. Maintenant à 74 ans, je veux jeter un regard sur les étapes de ma vie qui ont jalonné ma marche vers le plaisir, marche que j’ai empruntée longtemps à reculons, comme si le plaisir ne flirtait pas avec la sainteté, comme si le plaisir n’était pas la sainteté ou plus justement LA VIE.